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What Water : Quand une cause inspire de l’art !

Il est de notoriété que quand les lignes bougent, de nombreux acteurs se meuvent dans l’ombre. C’est à ce moment précis que les grands esprits se réunissent, pour décider de la direction à donner à leurs initiatives communes. Dans une harmonie hétérogène, il y a le concours de chaque maillon de la chaine, afin que…

Yvan Lionel ONDOA

13 décembre 2024

3 minutes


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Il est de notoriété que quand les lignes bougent, de nombreux acteurs se meuvent dans l’ombre. C’est à ce moment précis que les grands esprits se réunissent, pour décider de la direction à donner à leurs initiatives communes. Dans une harmonie hétérogène, il y a le concours de chaque maillon de la chaine, afin que tienne au bout du compte, une initiative et pas des moindres : celle qui transforme la société.


Au rang des multiples causes sociales qui préoccupent les âmes qui se soucient du bien-être collectif, se situe en bonne place, l’accès à l’eau potable. Ceci étant, l’Association What Water a décidé pour la troisième année consécutive, de mettre les artistes au-devant de la scène, munis de leurs toiles, et de leurs pinceaux.


Dire le monde d’idéal, dans une relative opacité, ou encore dans ses multiples coutures. Dans ce qui s’apparente à souhait à de multiples interprétations, ce sont dix artistes qui se sont prêtés au jeu et abandonnés à la cause, pour une vingtaine de productions, qui ont toutes une chose en commun : la problématique de l’eau.


Et parce que dans sa présentation elle peut remplir un verre à moitié, ou demander à compléter celui-ci, il y a dans l’initiative, une volonté sous-jacente de mettre l’art au service de la cause sociale, au service des défavorisés. Il convient de rappeler que l’Association What Water a été crée pour permettre aux populations d’avoir un accès sans fin à de l’eau potable, qui se révèle être une denrée de première nécessité, parfois d’une rareté qui lui confère un caractère précieux.


C’est dans une atmosphère des plus détendues que, ce mardi 10 Décembre 2024, le Village Noah, complexe culturel fondé par l’icone de Tennis mondial Yannick NOAH, a abrité ladite rencontre. Nul doute alors que les parties prenantes se sont mobilisées comme cela se doit, pour dépeindre un monde, en peignant celui qui devrait, ou qui pourrait être, avec les actions coordonnées de What Water.


A cet effet, les toiles mises à prix séance tenante constituent chacune deux cagnottes, l’une qui reviendra aux artistes, et l’autre qui permettra à What Water de travailler à atteindre son objectif, qui est à termes de permettre à plus de 5.000.000 d’africains d’avoir accès à de l’eau potable.


Pour y parvenir, lesdits artistes ont subi une résidence artistique autour du thème : « L’eau c’est la vie. » Ladite résidence a vu la collaboration de MBOA Paris, de la Fondation Jean-Félicien NGATCHA, et de What Water, pour donner de la vie à une cause connue de tous, mais souvent passée sous silence, dû à la proximité et à l’habitude.


Parant de la force d’un dialogue culturel qui a autant d’effet qu’une vague de haute mer, ce sont 10 artistes qui se sont illustrés, voguant à souhait entre la peinture et la photographie. Entre camerounais, suisses et français, le courant est passé, dans une eau des plus pures, pour libérer le géni des abysses que l’urgence du manque créait implicitement.


Ceci induit que, l’exposition sera présente au Village Noah jusqu’au 20 Décembre 2024, et s’envolera pour d’autres cieux, afin de permettre à What Water de déployer proprement ses ailes, pour faire bénéficier du précieux liquide, à des populations qui en formulent certainement la prière actuellement. Pour le reste, les dix artistes s’exprimeront sur leurs œuvres profondes et poignantes, qui ont toutes permis de percevoir l’eau sous un jour différent les appréhensions que le manque et l’urgence peuvent générer dans les esprits, produisant au passage des créations d’une beauté exceptionnelle, qu’il ne faut que crier, afin que le monde sache, ce qui rend le monde meilleur à savoir : le cœur que chacun de nous met à améliorer les choses pour le grand nombre.  


Et pour que vive et brille toujours l’art au service des causes sociales urgentes, comme toujours,

On parle de chez nous.

 
 
 

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